La défense active du "préjudice identitaire ou de dépersonnalisation" par le cabinet Proxima.
Emeric Guillermou est particulièrement investi dans la défense des personnes victimes de dommages corporels et se bat pour faire reconnaître un poste de préjudice spécifique aux personnes cérébro-lésées qui n’a jamais été reconnu: "le préjudice identitaire ou de dépersonnalisation".
Le 3 juin 2015, la Cour d'assises du Loiret a condamné à 8 ans de prison un homme de 35 ans jugé pour avoir violemment frappé sa compagne il y a trois ans. Cette dernière d'abord plongée dans le coma s'est réveillée avec de lourdes séquelles neurologiques et neuropsychologiques qui l’ont conduite à devoir tout réapprendre: marcher, manger, s'habiller. Sa mémoire est aujourd'hui partiellement effacée et elle a perdu ses repères spatio-temporels....
La victime, assistée d'un avocat pénaliste pour sa défense, a eu également recours aux cabinet d'avocat SELARL Proxima -Guillermou compétent en technique d'indemnisation des personnes victimes d'un traumatisme crânien.
Maître Collin, avocat de la victime et collaborateur de notre cabinet, a plaidé le préjudice identitaire que nous voulons voir reconnaître: "L'identité est détruite chez un traumatisé crânien grave. La personne qu'elle était avant l'agression n'existe plus totalement aujourd'hui. Elle parle d'elle à la troisième personne .Elle n'est plus la même et elle en a conscience. Son compagnon a tué celle qui existait avant. Elle doit reconstruire une nouvelle identité, sans mémoire, avec un lourd handicap."
Afin de mieux comprendre la définition et l'enjeu de la reconnaissance d'un tel poste de préjudice vous pouvez consulter l'article d'Emeric Guillermou dans la Gazette du Palais, édition spécialisée du dimanche 23 au mardi 25 février 2014 n°54 à 56 à ce sujet : Le_prejudice_identitaire_ou_de_depersonnalisation_-_E._GUILLERMOU_-_Gazette_du_Palais_-_Fevrier_2014