Les victimes de dommage corporel peuvent par la suite de l’événement traumatique (accident de la circulation, agression…) conserver un handicap.
Cet handicap se mesure à deux niveaux :
Concrètement, il se rend au domicile de la victime et observe quelles sont ces restrictions tout au long d’une journée conformément à un certain nombre de critères.
Il expose ensuite ses conclusions dans un rapport. Il peut donc répondre à des questions telles que :
Dans le cadre de l’indemnisation de la victime traumatisée crânienne, l’intervention d’un ergothérapeute est particulièrement recommandée dans la mesure où ces victimes présentent ce que l’on appelle un handicap invisible.
Cet handicap ne peut se révéler que dans le cadre d’une expertise ergothérapique en général plus longue qu’une expertise médicale en cabinet puisqu’elle se déroule sur une journée et qu’elle permet d’observer la victime dans son environnement au quotidien.
"La profession d'ergothérapeute consiste à contribuer, sans être médecin, au traitement des déficiences, des dysfonctionnements, des incapacités ou des handicaps de nature somatique, psychique ou intellectuelle, en vue de solliciter, en situation d'activité et de travail, les fonctions déficitaires et les capacités résiduelles d'adaptation fonctionnelle et relationnelle des personnes traitées, pour leur permettre de maintenir, de récupérer ou d'acquérir une autonomie individuelle, sociale ou professionnelle" (C. santé publ., art. L. 4331-1, al. 1. – C. santé publ., art. R 4331-1, al. 1).
Dans le cadre du process expertal, son intervention consiste à évaluer les besoins de la victime en se rendant sur son lieu de vie (aide humaine, aides techniques, aménagement du logement, aménagement du véhicule…)
Il peut être mandaté à titre amiable ou désigné par une juridiction.